Traduction de l’article « The trade in human hair » publié le 27 mars 1869 dans le Scientific American
Auteur inconnu
Le commerce du cheveu humain est devenu assez important […], d’autant plus qu’il a été jugé à la mode de remplacer par de faux cheveux, les déficiences, réelles ou supposées, de la nature à cet égard.
L’origine des perruques se perd dans l’antiquité ; leur usage fut abandonné pendant le moyen âge, et ne fut pas renouvelé jusqu’au retour de Saint Louis des croisades, lorsqu’il devint malheureusement chauve et que ses médecins lui ordonnèrent de se couvrir constamment la tête. La reine Blanche, son épouse au grand cœur (NDLR: si l’auteur parle de Blanche de Castille alors Saint Louis est son fils, et non son mari…), en déduisant que c’étaient les cheveux qui avaient réchauffé la tête de son mari, obtint de tous les courtisans des environs une mèche de leurs appendices capillaires qu’elle attacha aussitôt au bonnet du roi.
Depuis lors, Saint Louis a l’honneur d’être considéré comme le saint patron des coiffeurs et des perruquiers.
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